Les missions de défense

Mis à jour le 13/06/2012

Les États doivent désormais faire face à des menaces plus évolutives et moins prévisibles dont le périmètre et les capacités d’action sont multiples.

Le terrorisme s’impose comme une menace omniprésente tout comme la criminalité organisée est à même de fragiliser les économies et de déstabiliser les sociétés. De fait, le recours à des modes d’action quasi militaires (renseignement, protection, intervention contreterroriste) implique le strict respect du cadre légal et du juste emploi de la force. La double culture professionnelle de la gendarmerie en fait aujourd’hui un acteur central du dispositif de l’État dans ce domaine. L’Institution contribue à la réalisation des cinq fonctions stratégiques définies dans ''Le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2008''.

Connaissance et anticipation : comprendre les évolutions internationales, préparer et orienter les moyens de la défense et de la sécurité intérieure.

Dissuasion : contrôle gouvernemental de l’arme nucléaire confié à la gendarmerie de la sécurité des armements nucléaires.

Prévention : assurer l’information des autorités gouvernementales, déceler et prévenir toute menace susceptible de porter atteinte à l’ordre public, aux institutions et aux intérêts fondamentaux de la Nation ou à la souveraineté nationale, rechercher le renseignement et l'exploiter dans sa phase opérationnelle.

Protection : une grande variété d’unités agit en ce sens, qu’il s’agisse des unités de gendarmerie départementale, de gendarmerie mobile, de la garde républicaine ou encore d’unités et de formations spécialisées (ex : GIGN).

Projection : missions traditionnelles de prévôté aux armées et déploiement d’unités constituées ou de militaires détachés dans le cadre d’opérations de maintien de la paix, de missions de renseignement, de restauration des capacités de police, ceci sous mandat national ou international.